Les Ateliers de la Haute Garonne : une entreprise de rivets aéronautiques centenaire et numéro un mondial
Les ateliers de la Haute Garonne, installés sur la zone industrielle de Flourens ont fêté en 2015 leurs 100 ans. Créée en 1915 par Marcellin Auriol, grand-père de Jean-Marc Auriol, l’entreprise a évolué au fil des ans en étant innovante tout en restant une entreprise familiale. Le premier site se trouvait au 16-18 de la rue Notre-Dame à Toulouse pour fabriquer des charnières de mitrailleuses pour la Première Guerre mondiale. Les années suivantes, Marcellin décou vre une machine de fixation pour matériel agricole. Entre les deux guerres, toujours innovants, les AHG découvrent leur machine de centrage vendue sous le nom de «martingale».
Son fils Eloi succède à Marcellin. Il a la même approche que son père. Le site s’avérant à l’étroit à Toulouse, la famille Auriol trouve un terrain à Flourens. C’est alors qu’elle pousse le maire de l’époque M.Durand à créer une zone industrielle en 1962.
Le fils d’Eloi, Jean-Marc prend l’initiative du virage aéronautique en travaillant pour Dassault, puis pour Aerospatiale avec le Concorde, en développant des rivets en titane au lieu de l’aluminium.
En 1980, c’est l’exportation des produits vers l’Amérique en fournissant Boeing. Devenant concurrentiel, le développement se confirme et les AHG deviennent les premiers fabricants de rivets aéronautiques. Dans les années 2000, la fixation visserie donne une valeur ajoutée à l’entreprise qui travaille alors pour Airbus.
Aujourd’hui, les Ateliers de la Haute-Garonne font un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros, emploient 300 personnes en France. Deux usines, sans être une délocalisation, voient le jour au Maroc, fabriquent les fixations visserie et emploient 600 personnes. Les AHG continuent dans le même esprit et suivent les évolutions technologiques en fabriquant les fixations pour les avions composites. Les enfants de Jean-Marc sont aujourd’hui aux commandes de l’entreprise.
Cette histoire familiale pourrait se résumer tout simplement : un savoir-faire qui se transmet.
Pour plus d’information sur cette entreprise qui a fêté ses cent ans : histoire-des-ateliers-de-la-haute-garonne
D’après l’article de la Dépêche du Midi du 5 juillet 2015