9 septembre 2024
Diane Masclary co-présidente de l'association POPP (Passeurs Occitans du Petit Patrimoine) a animé une conférence sur « les pigeonniers,
sentinelles du passé à l'avenir prometteur » dans le hall de la salle des fêtes devant une assemblée fournie et attentive.
À l'aide d'un diaporama, elle a décrit ces édifices fleurons du petit patrimoine. Leur construction respectait bien souvent des règles intangibles.
La hauteur des pigeonniers les rend inaccessibles aux divers prédateurs : serpents, rapaces, rongeurs etc.
Diane a détaillé le savoir-faire de ces artisans et l'utilité de ces édifices.
En plus de leur rôle de nourrisseur et de monnaie d'échange elle a développé l'intérêt des colombines, la récolte de fiente,
une vraie richesse utilisée pour amender les sols et mentionnées dans les contrats de mariage.
Et si le nombre de pigeons avait été exagéré on disait que l’on s’était « fait pigeonner », expression passée dans le langage courant.
Elle a mentionné la période de l’occupation allemande durant laquelle l'élevage des pigeons a été interdit à cause de leurs capacités de messagers,
d'où le déclin des pigeonniers.
Dans le Tarn les pigeons du mont royal alimentent les chefs étoilés en pigeonneaux.
Ce patrimoine le territoire est un reflet de l'histoire dans notre région.
Nestor Bonifas a présenté les pigeonniers de Flourens. L’équipe de Florus va s’attacher à compléter l’inventaire de ces édifices. Voici le diaporama
La dernière partie a concerné les pigeonniers modernes dont certains ont pour fonction la régulation des naissances des pigeons de «ville»:
On les appelle des pigeonniers contraceptifs. Par exemple: la ville de Strasbourg
Diane nous a aussi présenté des photos des magnifiques pigeonniers de l’ile de Tinos dans les Cyclades.
La soirée s’est terminée par une séance de questions-réponses et le traditionnel pot de l’amitié.