Association Florus Histoire et patrimoine de Flourens

2013 Concert de Nadau pour la semaine occitane et les dix ans de Florus

23 mars 2013

2013 Nadau à Flourens

Le samedi 23 mars 2013, le concert de Nadau a clôturé la semaine «Flourens à l’heure occitane». Une salle comble : «du jamais vu» a précisé Didier Cortés, maire de la commune en présentant le concert avec Francis Colombies, président de l’association Florus.
En effet, ce sont non seulement des Flourensois qui ont occupé les 400 places mises à notre disposition dans la salle des fêtes, mais aussi de très nombreux fans venus des communes voisines, de l’Ardèche, de Montpellier, d’Albi…
Un public, ravi d’avoir pu obtenir une place pour écouter ce groupe qui nous a fait vivre de grands moments de belle musique, d’émotion et d’humour. Le groupe associe avec bonheur cornemuse, accordéon et guitare électrique, poésie et notes de musique, la belle langue occitane et le français..
Miqueu, chanteur, conteur et accordéoniste a su faire passer sa passion de musicien, sa sensibilité poétique, son humour en présentant en français les chants qu’il interprète en occitan. Mentions spéciales à « La marche qui grince quand le mari rentre tard du bistrot » et au « Camping-car devant vous sur la petite route de montagne »…
Le groupe Nadau, c’est aussi trois Olympias et des milliers de spectateurs. 2014 verra l’année de leurs 40 ans: ils nous ont promis qu’ils les fêteraient à la Halle aux grains de Toulouse.

Nadau le groupe

 

Extrait d’une interview du chanteur conteur de Nadau
Comment expliquer votre succès auprès des jeunes ?
Je crois que dans le monde actuel et surtout en France où on a tendance à nier l’identité, on n’échappe pas à ce qu’on est. Et surtout, ce n’est pas souhaitable. À un moment donné, il faut se trouver une identité et quelque chose qui vous dépasse. Une terre, une culture. Dans le plus petit des villages de montagne, on peut arriver à penser le monde aussi.
On a le droit aussi d’avoir son coin, son histoire de tout ce qui fait qu’il y a un caillou qui était derrière et qu’on essaie de transmettre à ceux qui sont devant. Et étant donné qu’on est dans un pays qui a eu tendance à tuer ses cultures populaires, je pense que cela permet aux jeunes aujourd’hui de s’accrocher à ça. Car c’est ça qui permet de se dépasser.

Et vous chantez : «On est du pays de ceux qui nous ont aimés»…
Cela redonne de la bonne fierté aux gens, de dire qu’ils ne sont pas plus cons ici qu’ailleurs, pas moins non plus d’ailleurs, mais pas plus.
Parce qu’on est dans ce pays en Midi-Pyrénées où quand vous regardez un livre pour savoir que faire l’été, vous retrouvez quarante pages de festival de jazz, trente pages de musique du monde et deux pages d’occitan.
On s’autofélicite en permanence parce qu’on va essayer de chercher la culture des autres sous un prétexte d’ouverture. Mais l’ouverture vue comme ça, ce n’est que le miroir de son propre reniement. À un moment donné, j’entends parler dans le Gers du festival de country, de salsa, tout ça et je me dis des fois, c’est bien de faire avec les c… des autres… mais ça marche beaucoup moins bien.

DDM - - JEAN PATRICK LAPEYRADE CONCERT OLYMPIA 40 ANS DE NADAU AVEC LE GROUPE OCCITAN SUR SCENE LES BOLEROS BURGAIS, LE GROUPE ETHS MICALETS ET LE LUCHONNAIS MATHIEU BARES

Je laisse un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *